Engine City (Ken MacLeod)

Engine City est le troisième et donc dernier tome de la trilogie de science-fiction Engines of Light de l’écrivain écossais Ken MacLeod. J’avais beaucoup aimé les premiers tomes Cosmonaut Keep et Dark Light qui étaient assez différents l’un de l’autre mais passionnants chacun dans leur style. J’ai donc abordé ce dernier tome avec une certaine impatience, mêlée à une petite appréhension car j’avais lu quelques critiques qui énonçaient une déception relative concernant la fin du récit.

Pour ma part, pour ôter dès maintenant tout suspense, je n’ai pas été déçu. J’ai même beaucoup aimé ce dernier tome et son final, qui peut surprendre mais qui à mon sens répond tout à fait aux promesses et aux amorces des deux premiers romans.

Le récit reprend dans la continuité de la conclusion du tome précédent, et nous retrouvons nos personnages préférés qui, chacun à leur façon, se préparent à l’arrivée d’une nouvelle race alien dans la Seconde Sphère et à la probable guerre d’invasion qui s’ensuivra. La narration est rythmée, alterne des scènes d’action bien menées et des réflexions captivantes. C’est un roman qui sait nous faire réfléchir sans en donner l’impression, c’est toujours agréable ainsi.

Ce que j’admire dans le travail réalisé par Ken MacLeod avec cette trilogie, c’est de nous avoir offert trois livres à la fois très différents et tournant autour du même thème : le voyage à la vitesse de la lumière et ses conséquences, que ce soit pour les voyageurs eux-mêmes et pour les planètes qu’ils visitent. Nous avons vu à la fois des humains évoluer et vieillir, des civilisations grandir, se rencontrer, et décliner. Je crois qu’il ne faut pas sous-estimer le tour de force réalisé par l’auteur.

J’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce dernier tome et cette trilogie en général. Ce fut un voyage terriblement enrichissant, parfois déroutant mais absolument passionnant du début à la fin. C’est assurément une très grande oeuvre de science-fiction, dans laquelle Ken MacLeod a su parfaitement exploiter un thème, en en présentant plusieurs facettes, sans oublier de le mettre en scène dans un récit captivant. Je crois que j’aurai plaisir à relire cette trilogie dans quelques années !

En attendant, je vais faire un court détour vers d’autres livres et d’autres genres, avant de revenir d’ici peu avec un gros morceau de la science-fiction : le cycle de la Culture, de Iain M. Banks.

Zéro Janvier@zerojanvier@diaspodon.fr

Discuss...