The House of the Wolfings (William Morris)

Je poursuis ma lecture des œuvres de William Morris avec son deuxième roman, The House of the Wolfings, publié en 1889.

L'auteur met en scène des tribus germaniques qui vivent une vie paisible, voire utopique, dans la forêt de Mirkwood. Les tribus s’unissent pour se défendre contre une invasion romaine. Ces romains qui vivent dans des villes, représentants de la « civilisation moderne », viennent en effet pour piller, s’emparer des richesses de la forêt, et remettre en cause le mode de vie ancestral des tribus qui vivaient en paix et en harmonie entre elles et avec leur environnement.

Il faut d’abord s’accrocher un peu, car le vocabulaire et le style sont volontairement archaïques, et il faut accepter que certains dialogues soient écrits en vers. Une fois passé cet obstacle qui n’est pas insurmontable, on peut se laisser happer par un récit à la fois épique et profondément humain, avec des personnages forts et mémorables.

Ce roman est un peu inclassable, entre roman historique, récit mythique, et prémisse d'un genre qui n’existait pas encore : la fantasy historique, car le surnaturel est ici discret, en arrière-plan, mais bel et bien présent.

J’ai beaucoup aimé ce roman, et je comprends désormais mieux pourquoi William Morris est parfois cité comme une source d’inspiration pour J.R.R Tolkien et au-delà pour toute la fantasy du XXe siècle.

Zéro Janvier@zerojanvier@diaspodon.fr

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